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Une carte interactive regroupant les marchés publics en activité sur le territoire du Québec est maintenant disponible sur le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Cette nouveauté a été imaginée dans le cadre de la campagne promotionnelle On se voit au marché!, qui cherche à valoriser ces endroits.
Plus d’une centaine de marchés participent à cette campagne et convient les producteurs ainsi que les artisans à en devenir les ambassadeurs. Des affiches de la campagne et des cartons d’invitation seront mis à leur disposition afin qu’ils les distribuent aux citoyens. « Des valeurs comme l’alimentation santé, l’achat de proximité et la vitalité des régions nous fournissent autant de raisons de fréquenter assidûment les marchés publics du Québec », a soutenu le ministre André Lamontagne lors du lancement de la campagne.
En hausse de 11 %
Au total, le MAPAQ dénombre 175 marchés, une hausse de plus de 11 % depuis 2016. Pourtant, seulement 120 sont membres de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ). L’organisation est en pleine campagne de recrutement et, selon ses critères, les deux tiers des commerçants d’un marché public doivent être reliés au domaine bioalimentaire. « Comme le taux de roulement des bénévoles, des volontaires et des gestionnaires est important dans notre réseau, la campagne de recrutement vise à renouveler le lien avec les organisations derrière les marchés publics s’ils ne nous connaissent pas déjà », mentionne le directeur de l’AMPQ, Jean-Nick Trudel.
Changement de garde au Marché du vieux Saint-Lambert Des citoyens de Saint-Lambert, au sud de Montréal, se sont regroupés afin de prendre en charge leur marché fermier qui aurait pu disparaître autrement, car la personne qui en assurait la gestion les années précédentes a décidé de ne plus s’impliquer en 2019. « On est repartis de zéro. Il a fallu tout acheter, donc on se débrouille avec les moyens du bord, mentionne la bénévole Johanne Pelletier. Dernièrement, on voulait mettre de la musique, mais on n’avait pas d’argent. » Pour remédier à la situation, l’organisme à but non lucratif vend des cartes de membre aux citoyens au coût de 20 $. Quelques nouveautés ont été annoncées afin « d’intégrer les citoyens ». Des activités thématiques seront organisées au fur et à mesure que l’été avancera, comme un atelier d’écriture. Les textes qui y seront produits pourront être déposés dans une boîte aux lettres en place sur le site tout l’été. « Quand on va en avoir une bonne quantité, on souhaite programmer une lecture publique », soutient Johanne Pelletier. Le marché ouvrira ses portes sur une plus longue période, soit du 6 juin au 31 octobre. |