Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La nouvelle première ministre de Thaïlande s’est fait élire sur des promesses d’aider les agriculteurs et de soutenir les prix du riz.
La carte géopolitique mondiale continue d’être fortement influencée par la flambée du prix des denrées de base depuis l’automne dernier. Après avoir été l’élément déclencheur des révolutions dans le monde arabe, voici que la population en Thaïlande a choisi, lors des récentes élections, une femme politique mettant de l’avant plusieurs mesures à saveur agroalimentaire.
Yingluck Shinawatra, chef du parti Pheu Thai (pour les vrais Thaïs), a promis une vie meilleure aux Thaïlandais des zones rurales et aux couches les plus pauvres de la société, dont des prix garantis pour le riz, des subventions pour les fermiers et une hausse du salaire minimum.
L’indice de la FAO
La FAO a d’ailleurs confirmé que les prix des aliments continuent d’augmenter. L’indice de la FAO a augmenté de 1 % à 234 points en juin 2011, une augmentation de 39 % par rapport à juin 2010, mais 4 % en dessous de son record historique de 238 points, en février de cette année.
La forte hausse des cours mondiaux du sucre est pour une grande partie responsable de l’augmentation. Le prix des céréales a également diminué durant le mois. Les cours du riz ont par contre augmenté en juin, signe d’une forte demande d’importations et de l’incertitude sur les prix à l’exportation de la Thaïlande, première exportatrice mondiale de riz.
Selon la FAO, l’utilisation mondiale de céréales en 2011-2012 devrait croître de 1,4 % par rapport à 2010-2011, pour atteindre 2307 millions de tonnes, à peine cinq millions de tonnes de moins que les prévisions sur la production.
Les stocks céréaliers mondiaux à la fin de la saison des récoltes en 2012 devraient être supérieurs de six millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Alors que les stocks de blé et de riz devraient être plus consistants, les stocks de céréales secondaires, en particulier le maïs, resteraient limite.