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La Conférence régionale des élus (CRE) de l’Abitibi-Témiscamingue a entamé une série de rencontres pendant lesquelles elle invite la population à se prononcer sur les orientations que devrait prendre la future politique bioalimentaire du Québec.
Suivant l’invitation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), la CRE a organisé des consultations publiques qui ont pris diverses formes avec les producteurs et les groupes liés au secteur agricole.
« On trouvait que c’était très important de faire valoir nos préoccupations par rapport au livre vert. Nous sommes impliqués dans des projets qui vont dans le même sens », souligne le directeur général de la (CRE) de l’Abitibi-Témiscamingue, Luc Bélisle. Entre autres, le nouveau programme « L’Abitibi-Témiscamingue dans notre assiette » de même que la proximité géographique avec les marchés du Nord-Est ontarien constituent des enjeux propres à la région.
Puisque le livre vert ne couvre pas seulement la production agricole mais la transformation également, des gens de divers horizons ont été conviés à des groupes de discussion. Une quarantaine de personnes œuvrant dans les secteurs de la production, de la transformation, de la recherche ou du développement économique ont permis d’alimenter la réflexion.
Outre les rencontres, un sondage a été mis en ligne à la mi-juin pour que tous les citoyens puissent prendre part au partage d’idées, mais les internautes sont restés muets. « C’était la première fois qu’on utilisait les outils du Web pour prendre le pouls de nos citoyens. La période estivale est assurément moins propice à ce genre de consultation. Mais tout de même, c’est un bonus qu’on s’est permis d’accorder », explique M. Bélisle. Les gens intéressés peuvent toujours aller répondre aux questions en ligne.
La CRE amorcera, la semaine prochaine, une tournée régionale qui passera par Amos, La Sarre et Notre-Dame-du-Nord à l’occasion de laquelle la population pourra s’exprimer sur les enjeux du livre vert. « Nous avons mis en ligne le projet sommaire de nos recommandations personnelles que nous avons construit avec les commentaires reçus jusqu’à présent. Toutefois, nous allons probablement modifier quelque peu le sommaire à la suite des consultations des 15, 16 et 18 août », conclut M. Bélisle.
Et si la communication via Internet se révèle moins efficace l’été, attirer les agriculteurs à une réunion pendant la période estivale n’est pas non plus chose facile. « Ils ont d’autres chats à fouetter », lance M. Bélisle. Il est difficile d’anticiper le nombre de personnes qui se présenteront aux consultations, mais la participation d’une vingtaine de personnes à chacune des rencontres satisferait les responsables de la CRE.