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Le secteur agricole américain tourne à plein régime.
Les États-Unis prévoient en effet établir un nouveau record d’exportations agricoles, qui s’établirait à 137 G$ US pour 2011, soit 22 milliards de plus que le précédent sommet de 2008.
L’annonce a été effectuée le 31 août par le secrétaire américain à l’Agriculture, Tom Vilsack, qui ajoute que l’année budgétaire 2012 devrait également permettre des exportations de 137 G$.
Les prévisions d’exportations de l’année budgétaire 2011 représentent par ailleurs une hausse de 28 milliards par rapport à 2010.
Le surplus commercial est maintenant estimé à 42,5 G$ pour le secteur agricole des États-Unis, ce qui représente également un sommet et l’un des rares domaines où les États-Unis exportent plus qu’ils n’importent.
Il faut toutefois nuancer les montants d’exportations cités plus haut, qui sont des prévisions pour l’année en cours et reflètent par ailleurs la baisse de la valeur de la devise américaine. Un même produit vaut plus en dollars maintenant que dans les années passées, simplement par le jeu des monnaies.
Pour 2012, le USDA prévoit que la Chine et le Canada seront les deux principaux clients des produits agricoles américains avec des achats de 18 G$ chacun. Le Canada devrait importer de grandes quantités de fruits et légumes, tandis que la Chine devrait se procurer encore plus de noix américaines. Le volume d’exportation de bœuf, qui a rejoint le niveau de 2003, contribue également aux résultats positifs des Américains.
Revenu net record pour les agriculteurs
Toujours selon M. Vilsack, le revenu net des agriculteurs américains devrait également augmenter et atteindre un nouveau sommet. En tenant compte de l’inflation, ces revenus seraient d’ailleurs au plus haut niveau depuis les années 70.
Par ailleurs, la dette des producteurs agricoles est en baisse de 2 %, alors que le coût des intrants est pourtant en hausse. Le USDA évalue que le coût de l’alimentation animale est en hausse de 20 % par rapport à 2010, alors que celui des fertilisants est de 24 % plus élevé.
Bref, la situation des agriculteurs américains est plus favorable que celle de leurs homologues canadiens.