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Jusqu’à présent, la formule du libre-service a été bénéfique pour les producteurs maraîchers interrogés par La Terre. Ceux-ci accordent une confiance aveugle à leur communauté en vendant leurs fruits et leurs légumes dans un kiosque sans surveillance.
En plus d’écouler ses surplus de production, la ferme sherbrookoise La Boîte à Légumes génère des ventes de 2 500 $ à 3 000 $ de plus par année. « Je me dis que si quelqu’un part sans payer, c’est qu’il en a vraiment besoin », explique Cassandre Veillette, l’un des propriétaires de l’exploitation. Après avoir comptabilisé ses ventes au cours de la dernière année, il est arrivé pile à 5 $ près.
Pour Yan Gordon, qui possède l’entreprise Les potagers des nues mains à Sutton, le kiosque lui apporte une gratitude qu’il ne retrouve pas dans les marchés. « Les gens répondent à cette confiance et je reçois plein de petits mots pour me remercier », mentionne-t-il. Depuis qu’il a ouvert le kiosque 24 h sur 24, 7 jours sur 7, Yan Gordon a vu ses ventes quadrupler.
Après deux ans de distribution sous forme de libre-service, le directeur de la coopérative les Jardins de la montagne au Saguenay, Gilles Arsenault, est tout aussi satisfait. « Les clients sont tellement conscients que ce que nous faisons demande beaucoup d’énergie, qu’ils nous laissent souvent un pourboire », explique-t-il, en insistant sur le fait de ne jamais s’être fait voler.