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Après le dépôt de près de 200 mémoires, les travaux de la commission parlementaire consacrée au livre vert pour une politique bioalimentaire commencent en montrant des approches divergentes.
« C’est le garde-manger des Québécois et, à cet égard, c’est un devoir collectif d’en prendre le plus grand soin », a déclaré le ministre de l’Agriculture (MAPAQ), Pierre Corbeil, qui était le tout premier à s’exprimer devant la commission parlementaire consacrée au livre vert (CAPERN), qui commençait le 20 septembre.
Le ministre a souligné quelques bonnes performances de l’agriculture québécoise actuelle, comme l’atteinte d’un revenu net de près d’un milliard de dollars en 2010, soit 50 % de plus qu’en 2005. « Il y a des entreprises qui connaissent des difficultés particulières et nous leur venons en aide », a néanmoins précisé le ministre Corbeil.
Toujours selon M. Corbeil, il faudra que la future politique assure une « cohésion d’ensemble » et précise les moyens les plus appropriés de parvenir aux orientations contenues dans le livre vert, dans une optique « tournée vers l’avenir ».
Le porte-parole de l’opposition en agriculture, André Simard, a souligné de son côté le fait que la politique agricole ne doit pas être seulement une question économique. « C’est une fonction d’identité d’un peuple », a lancé le député de Kamouraska-Témiscouata. Il a ensuite qualifié le rapport Pronovost de « pièce maîtresse » pour laquelle le temps est « enfin » venu de passer à l’action.