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Les délégués du Parti libéral du Québec réunis lors de leur 31e congrès, le week-end dernier, à Québec, ont remis en question ce qu’ils considèrent comme le « monopole de l’UPA ».
Ce faisant, les libéraux ont imité Québec Solidaire et l’Action démocratique du Québec (ADQ), qui se sont déjà prononcés sur cette question. De son côté, le Parti québécois n’est pas allé aussi loin dans sa réflexion, jusqu’à présent.
La proposition d’abolir « la loi sur le monopole de l’UPA » a été amenée par les militants de l’association libérale de Nelligan, qui souhaitent ainsi « donner suite aux recommandations du rapport Pronovost sur le regroupement des agriculteurs ». Selon l’esprit de la résolution, les délégués veulent « permettre la pleine liberté d’association dans le secteur agricole, comme dans tous les autres secteurs de la société ».
Or, le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, a tenu des propos qu’on peut qualifier de modérés, compte tenu des circonstances.
« C’est peut-être le choix de délégués d’un parti politique lors d’un congrès, mais il faudra demander aux agriculteurs, qui sont les premiers concernés, ce qu’ils en pensent », a dit le ministre au quotidien Le Soleil.
Il a ajouté : « Il s’agit d’un sujet sur lequel on se pose des questions en commission parlementaire sur le livre vert pour une politique bioalimentaire. On attendra que les travaux du livre vert soient menés à terme avant de prendre position. »
Manifestement, le ministre de l’Agriculture veut « entendre les agriculteurs avant de prendre une orientation ».