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Le travail d’immigrants illégaux à bas salaire est remis en question dans au moins quatre États américains en crise économique qui veulent redonner des emplois à leurs citoyens.
Ces États ont en effet décidé de devancer le gouvernement fédéral et d’imposer de nouvelles lois qui mènent la vie dure aux travailleurs illégaux, dont plusieurs travaillent en agriculture.
Le secteur maraîcher est en grande partie touché, de même que certains éleveurs de poulets ou de porcs qui embauchaient des illégaux dans le but de réduire leurs coûts de production. Les secteurs de la viande, de la construction et de la restauration sont également concernés par ce nouveau problème de main-d’œuvre.
« Les agriculteurs des quatre plus gros États producteurs de légumes ne peuvent pas obtenir de main-d’œuvre pour la récolte. Nos ensemencements vont continuer de diminuer et plusieurs vont faire faillite ou se convertir à la culture de maïs ou de coton », a expliqué Charles Hall, directeur de la Georgia Fruit & Vegetable Grower’s Association, dans une entrevue à The Packer le 14 juin dernier.
Les États en question sont l’Alabama, l’Arizona, la Caroline du Sud et la Géorgie. Les nouvelles lois adoptées depuis le mois de juin imposent un contrôle d’identité auprès de ceux que la police suspecte de ne pas détenir de preuve de citoyenneté. Elles permettent même dans certains cas une détention de ceux qui ne disposent pas des papiers requis par la loi. Le transport et l’hébergement d’illégaux est parfois criminalisé. Les papiers des écoliers sont vérifiés dans au moins un État.
L’affaire risque toutefois de traîner jusqu’en Cour suprême, qui devra éventuellement trancher sur une question touchant la juridiction des États en matière d’immigration.