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SAINTE-MARCELLINE-DE-KILDARE — Impossible de dissocier le joli village de Lanaudière de l’aventure de Simon Turcotte et de ses confitures. « C’est arrivé par hasard, raconte-t-il. On m’a suggéré de prendre un kiosque au Festival des artisans qui a lieu ici chaque année en septembre et de cuisiner quelque chose, n’importe quoi! J’ai décidé de faire des confitures à partir d’un livre de recettes de ma mère en pensant que s’il en restait, je pourrais en donner en cadeau. » Mais les pots se sont envolés comme des petits pains chauds. Et ça n’allait plus s’arrêter.
Le jeune diplômé de l’Académie d’hôtellerie et de tourisme de Lanaudière s’est laissé emporter par la vague, lui qui avait surtout comme objectif de vivre à la campagne et de valoriser les produits de sa région. Presque 20 ans plus tard, toujours selon un mode artisanal, il prépare confitures, gelées et moutardes à partir de fruits, de légumes et d’herbes des agriculteurs et des cueilleurs du coin. « Je compose mes recettes à partir de ce qui est disponible ici et 90 % des ingrédients sont issus du Québec », mentionne Simon Turcotte.
Ainsi, les fraises des champs proviennent de chez Marc Leblanc, à Rawdon, et la rhubarbe est produite chez Lorraine Nadon, à Saint-Lin. Odette Simard, du Jardin d’Oz à Saint-Liguori, ne se souvient même plus du moment où elle a rencontré Simon. « Ça fait tellement longtemps! Je lui ai d’abord vendu de la menthe poivrée, puis des pétales de rose et du sureau, et maintenant je lui fournis du raifort. »
Dans l’une de ses variétés de moutarde, Simon Turcotte met en valeur la fleur d’ail de l’entreprise À Fleur de pot, à Saint-Liguori, propriété d’Édith Lachapelle. « Je suis très heureuse de cette collaboration. On crée un vrai produit du terroir », mentionne l’agricultrice. Dans le milieu agroalimentaire tissé serré de Lanaudière, les deux se suivent depuis leurs débuts et se croisent dans les marchés. « On est avant tout des amis et on partage la même passion », affirme-t-elle.
Autobus de touristes
Selon Gaétan Morin, maire de Sainte-Marcelline-de-Kildare, nul doute que la boutique du confiturier génère des retombées positives sur sa communauté. « Encore cette semaine, un autobus de touristes s’est arrêté dans son commerce. Ça contribue à l’économie et ça donne de la visibilité au village. »