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Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont l’intention de revoir la façon d’augmenter ou de diminuer les contingents alloués à chaque érablière, ce qui aura des conséquences importantes sur certaines.
Présentement, toute personne qui produit et met en marché 5 litres ou plus de sirop d’érable doit détenir un contingent de production délivré par les PPAQ. Le volet croissance et le volet réduction fonctionnent respectivement sur l’historique des trois et des cinq dernières années. Concrètement, les acériculteurs qui dépassent 105 % de leur production voient automatiquement leur contingent s’accroître, tandis que ceux qui ont produit moins de 70 % de leur contingent subissent une baisse. Ce mécanisme entraîne une lourdeur administrative et des aberrations dans certains cas. Par exemple, certains producteurs ont accru leur contingent de 30 %, sans pour autant avoir augmenté leur rendement réel à l’entaille.
Nouveau système
Les PPAQ recommandent un nouveau système où, globalement, la moyenne des livraisons déterminerait le contingent. Par exemple, si le producteur détenait un contingent de 10 000 lb, mais avait livré en moyenne 12 000 lb lors des dernières années, son contingent s’établirait à 12 000 lb. En comparaison, les mécanismes du système actuel auraient pu faire en sorte d’accroître ou de diminuer son contingent. « Cette décision va changer les règles du jeu […]. Mon érablière, c’est mon fonds de pension. Dans mon cas, avec ce genre de système, je perdrais 25 % de mon contingent. Si c’est mis en place, je vais regretter d’avoir investi comme je l’ai fait », a dit un acériculteur au micro lors de l’assemblée générale annuelle (AGA) du 30 mai, à Lévis.
Le président des PPAQ, Serge Beaulieu, a répondu que le sujet sera débattu tout l’automne prochain lors des assemblées régionales et voté lors de la prochaine AGA.