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Les abeilles ne sont pas tributaires que de la météo, mais aussi des antibiotiques, qui ne semblent plus les protéger suffisamment. C’est du moins le constat d’un collectif d’apiculteurs à Gatineau, qui tente de développer des abeilles naturellement plus résilientes, qui ne nécessitent aucun antibiotique.
Pablo Berlanga, président du Collectif Apicentris, est convaincu que la sélection naturelle pourrait renforcer les populations d’abeilles au Québec. Ce dernier a réussi, il y a près de quatre ans, à convaincre la Ville d’autoriser l’apiculture urbaine sur son territoire. Depuis, le collectif a formé près de 200 apiculteurs.
Leur but est de créer des abeilles qui peuvent être autonomes en pleine nature.
M. Berlanda est conscient du risque de délaisser la régie conventionnelle, impliquant l’usage d’antibiotiques, pour les apiculteurs commerciaux. Mais selon lui, de tels traitements sont voués à l’échec pour les colonies du futur.
Le collectif a créé un programme de réseautage et compte offrir dès cet été une assurance, sous forme de redistribution entre les membres, pour ceux qui subissent des pertes.
Avertissement mondial Le déclin des populations d’abeilles représente une « menace sérieuse » pour les plantes, a averti l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le 20 mai dernier. « Les abeilles sont grandement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l’agriculture intensive, de l’usage de pesticides, de la perte en biodiversité et de la pollution », a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de la FAO, par voie de communiqué. L’absence d’abeilles pourrait anéantir les cultures de café, de pommes, d’amandes, de tomates et de cacao. LA FAO invite tous les pays à adopter des politiques alimentaires durables en faveur des pollinisateurs. |