Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
LA POCATIÈRE — En raison de la création du Regroupement pour l’innovation fongique (RIF), le Kamouraska est en voie de devenir un pôle d’innovation majeur au Canada dans le domaine des mycotechnologies, c’est-à-dire des biotechnologies utilisant les champignons.
« On est loin ici des champignons de Paris que l’on achète en épicerie. C’est à partir de systèmes de fermentation en substrat solide que l’on pourra se servir des champignons pour la fabrication de styromousse biodégradable, de panneaux acoustiques et isolants pour la construction, de cuir 100 % végétal ou encore de nouvelles molécules pour le domaine pharmaceutique », explique Agathe Vialle, directrice scientifique chez Biopterre. Ce centre de transfert technologique basé au Cégep de La Pocatière vient de se voir octroyer un financement global de 5,45 M$ pour soutenir la recherche.
De plus, les mycotechnologies peuvent remplacer certains solvants et favoriser la biodégradation des hydrocarbures.
Secteur à développer
« L’une des raisons qui limitaient l’utilisation de champignons était la capacité de produire certaines souches », souligne Marie-Pierre Dufresne, directrice générale chez Biopterre. Les recherches menées par le nouveau regroupement pourraient donc amener des pistes de solutions pour optimiser la production. Selon Agathe Vialle, « la force du RIF est de créer un réseau autour des chercheurs et des entrepreneurs. Il permettra non seulement à de nouvelles entreprises de se développer, mais aussi aux industries d’intégrer les mycotechnologies dans leurs productions déjà existantes ».
Le regroupement bénéficiera en outre aux étudiants du Cégep de La Pocatière qui participeront, s’ils le souhaitent, à des projets de recherche appliquée.