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YAMACHICHE — Le projet d’agrandissement de l’usine ATrahan en Mauricie se concrétise. La capacité d’abattage, aujourd’hui de 18 000 porcs par semaine, augmentera progressivement pour atteindre 40 000 têtes sur une base hebdomadaire au début de 2020. Dans le contexte où, depuis quelques années, le souci d’améliorer le bien-être des animaux d’élevage est grand, La Terre a eu droit en exclusivité à une visite de ce lieu, précurseur en la matière.
L’ancienne étable de l’usine ATrahan pouvait contenir 1 400 porcs à la fois. À terme, l’agrandissement permettra d’en accueillir 3 100 supplémentaires, incluant les porcs Nagano, reconnus pour leur viande de qualité supérieure destinée au marché japonais. Ces derniers séjourneront à l’étable pendant environ 16 heures et, pour respecter le cahier des charges, seront exceptionnellement nourris avant d’être abattus. Les porcs conventionnels, eux, n’y resteront que 3 heures.
Dans les parcs de la nouvelle étable, le nombre de porcs a été revu à la baisse en fonction de l’espace requis pour permettre aux animaux de s’allonger. Ils ont également un accès illimité à plusieurs abreuvoirs.
Des portes coulissantes ont été installées aux 60 pieds pour permettre aux animaux de s’arrêter fréquemment dans leur parcours entre l’étable et l’abattoir et de ne pas se fatiguer. La Terre a remarqué qu’un cochon s’était allongé sur le sol lors de son parcours vers l’équipement anesthésiant, ce qui démontre un bas niveau de stress.
Chez Olymel, les porcs sont désormais endormis au CO2 avant d’être abattus, ce qui diminue leur stress et augmente la qualité de la viande. Ils entrent dans la machine sur une plateforme élévatrice, sont descendus à une profondeur de 35 pi où la concentration de gaz est la plus forte. Inconscients, maintenus dans la quatrième phase de sommeil, les porcs sont remontés à la surface et mis sur un convoyeur qui les mènera vers la saignée.
À leur arrivée à l’usine, les porcs ont un poids de 130 kg. Leur carcasse pèse en moyenne 105 kg après la saignée et l’éviscération. Des 40 000 animaux qu’accueilleront les installations chaque semaine en 2020, le quart seront des porcs Nagano, produits en moins grand nombre. Ceux-ci seront abattus à une fréquence de 500 à l’heure, alors que les porcs conventionnels le seront à 1 500 à l’heure.