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C’est la fin d’une tradition vieille de 42 ans à Sainte-Perpétue. La jeune génération à la barre du Festival du cochon a décidé de mettre fin à son activité vedette : la course nationale du cochon graissé.
« Les jeunes, ce sont eux qui prennent la relève, et ils voulaient un changement pour redorer l’image de l’événement », a expliqué le directeur général du Festival Michel Jutras, qui ajoute qu’avec la maladie de la peste porcine africaine, il aurait été plus difficile de trouver des cochons pour l’épreuve cette année.
Rappelons que l’organisme de défense des animaux People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) et l’ex–hockeyeur Georges Laraque ont fait pression, ces dernières années, pour faire annuler l’événement.
Le directeur du Festival ne croit toutefois pas que cette décision influence les rodéos et autres manifestations à mettre fin à l’utilisation d’animaux à des fins de divertissement. De son côté, la direction du Festival western de Saint-Tite n’a pas voulu émettre de commentaire, se limitant à dire qu’elle attend le rapport d’analyse du comité de travail sur le bien-être et la sécurité des bêtes de rodéo.
Une ère de changement
Les assistances à la course de cochons graissés se maintenaient à environ 3 500 personnes par année depuis cinq ans. La décision du Festival de retirer cette course de la programmation n’a pas été votée à l’unanimité par les membres de son conseil d’administration, mais M. Jutras affirme aujourd’hui que toute l’équipe endosse ce changement. Des courses de VTT et de motocross remplaceront en partie la course des cochons graissés.
Inspiré d’un abattoir à l’origine Le Festival du cochon de Sainte-Perpétue a vu le jour en 1978, en raison de la présence d’un abattoir qui agissait comme principal employeur de la municipalité. « Les gens qui allaient chercher les cochons dans les porcheries pour l’abattoir trouvaient ça dur de les attraper. La course des cochons graissés est alors devenue une épreuve. On ne reniera pas notre course de cochons, car elle amenait du monde et c’était la raison d’être du Festival, mais on passe à autre chose », conclut le directeur. |