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C’est le début de l’été et voici enfin venue la période de récolte de légumes pour nos amis des Fermiers.
À la Ferme des Quatre-Temps, on cueille de la fleur d’ail. C’est une expérience assez nouvelle puisqu’elle y est cultivée seulement depuis deux ans. On nous prévient de ne pas trop en manger avant un rendez-vous galant!
À la Fermette, Annie-Claude et Justine ramassent leurs premières tomates avec émotion et, surtout, avec soulagement! Elles ont travaillé dur tout l’hiver et aujourd’hui, elles récoltent enfin le fruit de leur labeur. C’est un gros stress en moins et ça fait du bien de les voir sourire.
Jardins urbains et épiceries
Les filles de la Fermette ont mis en place un nouveau projet avec leurs partenaires : elles cultivent des jardins urbains sur les terrasses de certains restaurants, notamment La Buvette chez Simone, à Montréal. Elles en profitent aussi pour effectuer la livraison de leurs légumes. Le chef avait l’air bien heureux et ne tarissait pas d’éloges sur la qualité de ceux-ci, au grand plaisir des productrices.
De leur côté, les Vincent, du Jardin des Funambules, ont développé un partenariat avec l’épicerie Les Récoltes, dans le quartier Rosemont. Les produits locaux sont très recherchés à cet endroit. Les clients laissent même des notes sur la porte pour signifier leur impatience.
Les expériences de Jean-Martin
Jean-Martin nous le rappelle : la Ferme des Quatre-Temps, c’est une exploitation expérimentale. C’est donc normal de faire des expériences. Parmi celles-ci, une nouvelle technique de non-travail du sol qui consiste à coucher les engrais verts pour en faire une sorte de nid de paille autour des semis. Les engrais verts agissent alors comme couvre-sol et l’on fait ensuite des trous à certains endroits, puis on transplante des légumes. « En agriculture, on veut voir du noir (terre) et du petit vert et en fait, c’est une erreur, car dans la nature, ce n’est jamais comme ça, explique Jean-Martin. Tu as toujours un couvre-sol et tu as un arbre ou une plante qui pousse à travers le sol. C’est ça qu’on veut recréer ici. »