Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) se donne jusqu’à Noël pour déposer un rapport préliminaire comportant des recommandations sur les pesticides à l’Assemblée nationale.
Un échéancier prévisionnel sur le déroulement du mandat d’initiative a été adopté par les 13 députés membres de la Commission, lors d’une rencontre jeudi matin, à Québec. Un communiqué officiel devrait être émis vendredi, mais La Terre en a obtenu un compte rendu en primeur, dont voici les grandes lignes.
« On aurait un mémoire probablement avant les Fêtes, mais si on trouve qu’on n’a pas encore une idée claire d’où on va, ça [débordera un peu] », a indiqué le député péquiste Sylvain Roy à La Terre.
Rappelons que la CAPERN souhaite évaluer les impacts des pesticides sur la santé publique et l’environnement, et répertorier les pratiques de remplacement innovantes disponibles et à venir en tenant compte de la compétitivité du secteur agroalimentaire québécois.
« La population a démontré un vif intérêt pour la Commission. On a eu plus de 200 manifestations d’intérêt, [personnes ou organismes] que les parlementaires aimeraient rencontrer », a affirmé la députée solidaire Émilise Lessard-Therrien.
Échéancier
Les travaux de la CAPERN s’amorceront dans les prochaines semaines. À la mi-juin, trois groupes seront invités, dans une première vague de consultations, à présenter un breffage technique sur l’agriculture aux 13 députés. La Commission recevra également les mémoires de tous les organismes souhaitant commenter cet enjeu, de la fin mai à la fin juillet. Puis, une trentaine de groupes auront l’occasion de s’exprimer lors d’une seconde vague de consultations à la fin août.
Des visites de fermes sont à l’agenda des parlementaires en septembre et en octobre. « Nous avions le souci de ne pas visiter qu’une seule entreprise, mais [celles] qui se démarquent, que ce soit dans le secteur laitier, maraîcher ou de grandes cultures […] pour avoir un petit échantillonnage des différentes productions », a précisé Mme Lessard-Therrien.
Le rapport final devrait être dévoilé à la fin de 2019. « On verra si c’est réaliste ou pas. On était tous sensibles à se donner de la marge de manœuvre pour vraiment aller au fond des choses et ne pas être pris dans un échéancier trop serré qui nous obligerait à [tourner] les coins ronds », a ajouté la députée solidaire.