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De plus en plus nombreux à venir prêter main-forte aux agriculteurs du Québec, les travailleurs étrangers temporaires (TET) sont malheureusement deux fois plus à risque de se blesser et même de trouver la mort que les autres employés.
C’est ce qui ressort des données de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) obtenues par Le Devoir. Au total, on dénombre 3 438 lésions professionnelles et 6 pertes de vie de TET entre 2013 et 2017, au Québec. Le ratio s’élève à 6,5 blessures et 6 décès par tranche de 1 000 TET, alors que la moyenne pour l’ensemble des travailleurs est de 2,6 blessures et de 2 morts.
« Le TET qui est laissé à lui-même et qui ne maîtrise pas la langue est évidemment beaucoup plus à risque d’avoir un accident de travail », a souligné au Devoir la chercheuse Dalia Gesualdi-Fecteau, professeure en droit du travail à l’Université du Québec à Montréal.