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Les producteurs d’œufs et de volailles déploient divers moyens pour stimuler la consommation de leurs produits. Leur point commun : mettre en lumière le travail des éleveurs et défaire certains mythes.
Le dindon sur la route
Les roulottes Dindon du Québec s’apprêtent à reprendre la route à la rencontre des consommateurs pour leur faire goûter une variété de recettes à base de cet aliment qui peut se retrouver sur nos tables l’année durant. Les dégustations sont la stratégie privilégiée par les Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) pour faire la promotion de cette viande en dehors des occasions traditionnelles que sont Noël et l’Action de grâce.
« Beaucoup de gens pensent encore que le dindon est synonyme de viande sèche. Notre objectif est de leur montrer différentes façons de le cuisiner et de leur faire mieux connaître les différentes découpes », explique Julie Martineau, coordonnatrice du marketing chez les ÉVQ.
L’une des roulottes fera la tournée des grands événements sportifs et culturels pendant qu’un camion de rue visitera les épiceries Metro et IGA à travers la province.
Un poulet bien traité
Avec la campagne Le poulet du Québec, on l’élève avec soin, lancée en 2017, les ÉVQ ont voulu mettre de l’avant le travail des aviculteurs. Une série de six messages télévisés mettant en vedette de sympathiques marionnettes de poulets aux yeux expressifs ont ainsi raconté leur vie à la ferme de l’éleveur Pascal Brodeur, de Saint-Alphonse-de-Granby. « Certains mythes concernant l’élevage de poulets sont encore très persistants. Le message était que le poulet d’ici est élevé en liberté, nourri aux grains et sans hormones ajoutées », explique Julie Martineau.
La campagne, qui s’est aussi déployée sur des plateformes numériques et les réseaux sociaux, s’est avérée une belle réussite, puisqu’elle a été vue plus de deux millions de fois, précise-t-elle. Les marionnettes vont bientôt prendre du repos. Les ÉVQ préparent une nouvelle offensive marketing qui mettra en vedette des familles de producteurs. L’agence Rethink signera la campagne qui sera lancée à l’automne.
Des œufs branchés
Les médias sociaux prennent de plus en plus de place dans les activités promotionnelles de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec (FPOQ). C’est la page Facebook Les Œufs du Québec qui, avec plus de 25 000 abonnés, génère le plus d’attrait. « C’est pour nous un moyen de diffuser de l’information, des recettes et de mener plusieurs concours comme la chasse aux cocos 100 % québécois à l’occasion de Pâques », explique Marie-Isabel Martineau, directrice du marketing.
Par ailleurs, la FPOQ poursuit son association avec des sportifs de haut niveau comme la patineuse de vitesse et médaillée olympique Kim Boutin, de même que plusieurs équipes sportives universitaires telles que les Carabins de Montréal et le Rouge et Or de l’Université Laval. Elle appuie également la Fondation Laurent Duvernay-Tardif, qui vise à promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie chez les jeunes. « C’est une association naturelle pour nous pour rejoindre les gens actifs. Les œufs sont perçus comme un aliment santé qui aide à performer ou plus simplement à se concocter des repas équilibrés », explique la directrice du marketing de la FPOQ.
Sylvie Lemieux, collaboration spéciale.