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QUÉBEC — Le Centre de la petite enfance (CPE) Pomme Cannelle s’est associé à la Ferme Bédard et Blouin, l’une des dernières à exister en territoire urbain dans la Vieille Capitale. La nouvelle installation Les Pouces verts pourra accueillir 75 enfants qui auront un contact accru avec la nature. L’ouverture est prévue cet été.
L’exploitation maraîchère investit près de 1,2 M$ pour mettre sa maison ancestrale aux normes et y ajouter une annexe au bénéfice du CPE qui sera locataire dans ces installations. « C’était d’abord [notre] projet, raconte Sarah Bédard, mais après trois ans de démarches, on s’est associés avec le CPE Pomme Cannelle, qui avait la même vision que la nôtre. On veut que les enfants aient un contact forestier, agricole, horticole et serricole. De février à octobre, on cultive d’ailleurs dans des serres. » L’un de ses frères, Jean-Sébastien, prend aussi part au projet.
Près de la nature
« On veut vraiment mettre l’accent sur la pédagogie par la nature, stimuler les enfants et développer leur autonomie afin qu’ils puissent trouver des solutions aux problèmes à affronter. On pourra leur demander notamment de construire une petite cabane avec des branches. De plus, les enfants seront en contact avec l’agriculture et verront la culture de citrouilles, par exemple », explique Chantal Roy, directrice adjointe à la pédagogie du CPE Pomme Cannelle.
Cette connexion avec la nature correspond aux objectifs énoncés dans Gazelle et Potiron, le cadre de référence du ministère de la Famille en matière d’alimentation et de jeux actifs pour la petite enfance. « On va aménager des jardins pédagogiques avec des boîtes de légumes. Les Urbainculteurs vont nous offrir de la formation sur l’agriculture en ville. On va aussi acheter des livres sur le sujet. Bref, on va investir 12 200 $ en matériel », a précisé Cécilia Oliva, directrice générale du CPE.
Sarah Bédard souhaite que ce projet puisse en inciter d’autres à faire de même. « Pour moi, ce sont des valeurs importantes de transmettre le respect de la nature et le travail de la terre et de bouger en plein air », conclut la mère de famille.
Véronique Demers, collaboration spéciale.