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Les érables ont officiellement commencé à couler au Québec. « J’allume aujourd’hui. Il y a assez d’eau pour en valoir la peine. Ce n’est pas la coulée du siècle, mais c’est un début », raconte Mathieu Foisy, propriétaire de 10 500 entailles en Montérégie. Ce dernier est un brin tracassé. « On a eu beaucoup de vent et plusieurs branches sont tombées sur les lignes. J’ai aussi une station de pompage qui a bouché et débordé. Une armée de problèmes aujourd’hui », mentionne-t-il.
Fait particulier, ce début de saison acéricole ne se limite pas à la Montérégie comme à l’habitude, mais démarre aussi dans plusieurs régions du Québec en même temps. En Estrie, Pierre Richard, de l’érablière-école de Saint-Romain, profite de la première coulée pour rincer son système. Toute son équipe est excitée par ce début de saison 2019 qui mettra à l’œuvre le nouvel évaporateur électrique.
Lors du passage de La Terre, le 14 mars, des membres de l’érablière partaient en véhicule tout terrain pour réparer les fuites. « Le niveau de vacuum est bas. On travaille à réparer les fuites. C’est normal, mais en même temps, on a toujours hâte que ce soit corrigé rapidement », commente-t-il.
Ça coule aussi au Témiscouata, dans le Bas-Saint-Laurent, où Jean-Marie Gilbert produit du sirop certifié biologique avec 70 000 entailles. L’acériculteur d’expérience compte accumuler l’eau d’érable dans ses réservoirs pour deux raisons. D’une part, l’eau d’érable de début de saison comporte souvent un goût de bois et le fait de la laisser « vieillir » dans les réservoirs améliore la saveur. D’autre part, mettre en marche l’évaporateur et l’arrêter après seulement une journée de bouillage entraîne des heures de nettoyage inutile, explique M. Gilbert.