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LA PRAIRIE — Les producteurs de pommes du Québec souhaitent qu’un nouveau vote portant sur leur adhésion au programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) de La Financière agricole du Québec (FADQ) soit rapidement organisé.
Voilà l’élément principal qui est ressorti de l’assemblée générale annuelle des Producteurs de pommes du Québec (PPQ) le 24 janvier, à La Prairie. Les représentants des pomiculteurs présenteront donc prochainement une demande officielle à la Financière pour que celle-ci autorise une nouvelle consultation auprès des producteurs.
Questionné sur le sujet, Sylvain Caouette, président du comité au coût de production et à la sécurité du revenu aux PPQ, s’est montré positif sur la suite des choses. « On pense que ça devrait passer, mais on ne peut présumer de la décision de la Financière », a-t-il précisé en entrevue avec La Terre. Selon lui, la FADQ devrait rendre sa décision au plus tard en mars, ce qui permettrait ensuite un vote électronique au printemps. Si ce vote est autorisé, les 162 adhérents au programme auront à choisir entre l’ASRA et la combinaison d’Agri-Québec et Agri-Québec Plus. Pareille consultation s’était soldée par un résultat serré au printemps 2016. Les pomiculteurs avaient alors décidé de maintenir leur adhésion à l’ASRA à 55 % contre 45 %, avec un taux de participation de 68 %.
De son côté, la Financière n’a pas voulu s’étendre sur le dossier, indiquant que la demande allait être analysée et traitée une fois qu’elle lui sera acheminée. Elle confirme toutefois avoir déjà eu des discussions avec les PPQ sur l’application des différents programmes de gestion des risques.
Selon Éric Rochon, président des Producteurs de pommes des Laurentides, la prise de position des agriculteurs présents à l’assemblée n’a rien de surprenant. « Les décisions du gouvernement nous poussent dans cette direction », dit-il. Au fil des ans, les arrimages cumulés ont grevé le calcul du revenu stabilisé, souligne pour sa part Sébastien Morissette, président du Syndicat des producteurs de pommes de la Vallée Montérégienne. « Ça fait en sorte que le seuil à atteindre pour déclencher l’aide est de plus en plus inatteignable », précise-t-il.
Cotisations inchangées
Dans un autre ordre d’idées, les producteurs présents à l’assemblée ont rejeté, à 26 voix contre 18, une résolution visant à augmenter leurs cotisations à l’organisation. Le règlement aurait fait passer de 100 à 300 $ la contribution de base, en plus de hausser d’un ou deux cents celle pour chaque minot de pommes vendues par un pomiculteur.
Interrogée sur le résultat du vote, la présidente des PPQ, Stéphanie Levasseur, s’est dite déçue. « On s’est serré la ceinture ces dernières années, et on a même eu des années déficitaires, explique-t-elle. Il faudra maintenant couper dans les -services. »