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Les offices laitiers des cinq provinces de l’est du pays (P5) décident d’allouer 1 % de quota supplémentaire à tous les producteurs du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Il s’agit d’une hausse modérée, qui ne représente qu’une augmentation de 0,6 % du quota total de P5 puisque l’émission n’inclut pas l’Ontario, font valoir les Producteurs du lait du Québec (PLQ). Cette disparité s’explique par le fait que l’Ontario n’a pas subi une coupe de quotas aussi importante que les autres provinces de l’est du pays en juillet dernier, car sa réglementation lui permettait de ralentir sa production autrement. Néanmoins, les éleveurs ontariens profiteront d’une hausse de la mesure de limitation de tolérance. Ils pourront ainsi reprendre deux journées non produites accumulées par mois plutôt qu’une seule. Finalement, les membres de P5 s’accordent pour abolir la pénalité de 20 $/hl pour la production hors quota. Toutes ces mesures entreront en force le 1er mars prochain.
Reprise du marché
Les offices justifient cette décision par l’état actuel du marché et de la production de même que les projections. Pour 2018-2019, la Commission canadienne du lait estime que le marché croîtra de 4 %. Quant aux prévisions de production à l’échelle de P5, elles laissent plutôt présager une stagnation, voire une baisse des volumes de lait. Cette émission de quota constitue donc une bonne nouvelle pour les éleveurs laitiers qui avaient vu leur droit de produire amputé de 3,5 % en juillet dernier. À l’époque, le comité quota de P5 souhaitait ralentir la production qui évoluait plus rapidement que le marché, ce qui faisait augmenter les stocks de beurre et tirer le prix vers le bas.