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MAURICIE — Que la chose soit dite dès le départ : la vétérinaire Hélène Veillette n’aime pas les honneurs.
« Il y a tellement de personnes qui travaillent fort dans notre milieu et qui mériteraient qu’on en parle », souligne-t-elle lors d’une rencontre à la ferme laitière Véréna de Saint-Stanislas, en Mauricie, où elle effectue des visites périodiques.
Pendant de nombreuses minutes, la Dre Veillette parle avec enthousiasme de sa profession, de ses défis et de ses relations avec les producteurs dont elle soigne les troupeaux.
« J’aime ce que je fais, dit-elle avec une lueur dans les yeux. J’aime la ferme. J’ai grandi dans une ferme laitière à Saint-Narcisse; j’aime les animaux, j’aime les éleveurs… On est vraiment dans une relation de confiance. » Là se trouve le secret du succès de cette professionnelle de la santé animale, qui pratique son métier depuis 28 ans.
Ses clients eux-mêmes le disent. « On est vraiment en confiance avec Hélène », raconte Steve Tousignant, de la ferme Véréna, dont le troupeau de 70 bêtes est suivi par la vétérinaire depuis environ 20 ans. « On sait qu’elle travaille pour le bien des animaux, donc pour le nôtre. Elle ne conseillera pas un traitement s’il n’est pas absolument nécessaire. En plus, elle est hyper sympathique! » Et Steve Tousignant n’est pas le seul à faire son éloge.
C’est d’ailleurs toute cette appréciation qui a valu à la vétérinaire d’être honorée lors du premier Gala des Gens de Terre et Saveurs de la Mauricie, où elle a obtenu une mention spéciale dans la catégorie « La perle rare des conseillers/intervenants ».
La Dre Veillette a fait sa marque dans le milieu dès ses débuts, en devenant la première femme à offrir des services ambulatoires à la Faculté de médecine vétérinaire, où elle a pratiqué pendant cinq ans. « Je pouvais autant faire des chirurgies en milieu hospitalier que donner des soins à la ferme, ce qui est important pour acquérir de l’expérience sur le terrain. »
Après 10 ans de pratique curative, elle a opté pour une pratique préventive basée sur un suivi périodique des troupeaux laitiers. « On sait ce qui se passe à la ferme, explique-t-elle, on est capables de faire de meilleures recommandations que si l’on ne venait qu’une fois de temps en temps. On peut facilement recommander un traitement, des changements dans les aménagements physiques, dans les pratiques, un type de litière appropriée à la condition des animaux… On joue pleinement notre rôle de conseiller. »
Mme Veillette considère que, compte tenu des nombreux défis qu’ils doivent surmonter, les producteurs ont grandement besoin de soutien. « Les éleveurs, comme les animaux, subissent beaucoup de pression. On leur demande d’être constamment performants. Bien sûr, ce sont des gens qui ont énormément de vouloir. Ils aiment ce qu’ils font, ils aiment la terre, les animaux. Ils ont toute ma confiance. » Ce qui est amusant, c’est que les clients de la Dre Veillette disent la même chose de leur vétérinaire.