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QUÉBEC — Le 4 décembre, la fromagère et productrice de lait de brebis Marie-Chantal Houde a profité de la tenue du Congrès général de l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour soumettre l’idée d’un crédit d’impôt afin d’encourager financièrement les consommateurs à acheter des aliments locaux.
« Je ne peux pas croire qu’en 2018, on n’ait pas un moyen technologique de rendre les consommateurs gagnants », s’est-elle enflammée. Elle suggère que des codes-barres servent à comptabiliser les achats de chaque client sur une carte tout au long de l’année.
L’idée a semblé plaire au président de l’UPA, Marcel Groleau, qui a cependant rappelé que l’identification des produits locaux reste un enjeu, surtout pour la viande et les produits transformés. « Avant d’arriver à sa proposition, il y a des étapes à franchir, a-t-il mentionné, notamment un meilleur étiquetage et la traçabilité des aliments. » De son côté, le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, s’est dit ouvert à « toutes sortes de suggestions », sans toutefois se prononcer sur la faisabilité du projet.
La directrice générale d’Aliments du Québec, Marie Beaudry, voit d’un très bon œil la proposition de Marie-Chantal Houde. « Moi, je trouve que c’est original comme idée. Ça pourrait sûrement aider ceux qui ont des problèmes par rapport au coût pour acheter local. » Elle précise néanmoins que les aliments produits au Québec ne sont pas toujours plus chers que ceux provenant de l’extérieur.