Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les éleveurs de lapins ont profité de leur assemblée générale annuelle pour soulever des problèmes de qualité de leurs bêtes, dont des écarts de poids notables dans les lots et des confiscations à l’abattoir.
« Le problème n’est heureusement pas généralisé, mais est suffisamment important pour toucher l’ensemble des producteurs […]. Des mesures sévères devront être prises », a écrit l’agronome Yan Turmine dans son mot sur l’agence de vente qu’il gère.
En l’absence de M. Turmine, le président du Syndicat des producteurs de lapins du Québec, Julien Pagé, a renchéri sur ses propos : « Il va falloir serrer la vis et avoir quelque chose de plus standardisé. Il ne faut pas se planter [en vendant des lapins dont le poids varie entre 900 g et 2 kg] ».
Il devrait y avoir des conséquences financières pour les gens qui ne comprennent pas, a répliqué un producteur présent à l’assemblée. « Cette année, s’il y a une chose à régler, c’est bien ça », a enchaîné Maxime Tessier, vice–président du Syndicat. « En France, les producteurs reçoivent un prix moindre pour les lapins plus petits. Il y aurait des façons assez simples d’aller vers ça », a indiqué M. Pagé.
Confiscations
Les éleveurs aimeraient aussi obtenir des détails lorsque leurs bêtes sont confisquées à l’abattoir, ce qui obligerait les acheteurs à modifier leurs rapports d’abattage. « Il va falloir mettre l’accent là-dessus. Si on veut s’améliorer, on doit connaître les raisons des confiscations », a ajouté le président.
Par ailleurs, l’organisation a l’intention de déposer un projet au ministère de l’Agriculture du Québec afin de bénéficier des services d’un conseiller technique qui accompagnerait les producteurs dans l’atteinte de plus hauts standards de qualité.