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QUÉBEC — La perspective que la viande disparaisse de l’assiette des consommateurs d’ici 30 ans a été évoquée plus d’une fois pendant le Congrès général de l’Union des producteurs agricoles.
« Moi, je ne pense pas qu’en 2048, on va tous être véganes, a souligné l’ancienne députée Elsie Lefebvre lors du dialogue intergénérationnel, mais je crois tout de même qu’il va y avoir eu une révolution importante dans notre manière de consommer la viande. » Selon elle, les agriculteurs n’ont d’autres choix que de tenir compte de cette réalité.
Ensuite, pendant l’atelier sur les tendances sociétales alimentaires, la viande est apparue en gros dans un nuage de mots formé à partir des réponses interactives des participants à qui l’on a demandé de nommer un aliment voué à disparaître. « Je suis triste de voir ce mot à l’écran », a commenté le fondateur de La Tablée des chefs, Jean-François Archambault. Même s’il comprend les préoccupations environnementales liées à la production bovine, ce carnivore avoué plaide pour une consommation plus équilibrée dans laquelle la viande conserverait tout de même une place de choix. L’agriculteur J. Alain Laroche, de Saint-Albert au Centre-du-Québec, s’est également dit troublé. « J’ai toujours mangé du bœuf et je ne suis pas mort », s’est-il exclamé, réclamant une meilleure transmission de l’information sur les vertus de la consommation de viande pour faire contrepoids aux messages négatifs.