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Des légumes de Jean-François Dritscher prennent l’avion toutes les deux semaines. Un vol de trois heures qui les mènera 2 104 km plus loin, à la ville d’Iqaluit, au Nunavut.
« Là-bas, les gens n’ont pas vraiment accès à des produits frais. Et ce qu’ils ont en épicerie est cher. Ils peuvent payer 9 $ pour un brocoli jauni. Nous avons donc entrepris de leur envoyer des paniers de légumes frais et bio toutes les deux semaines. On a commencé avec 28 personnes et ça marche bien. On est rendus avec une liste d’attente », explique le maraîcher établi à quelques kilomètres de Mont-Tremblant. Le prix du panier est le même qu’ici. Les gens doivent cependant acquitter les frais de transport qui gonflent la facture.
Des clients émerveillés
Cette clientèle particulière est principalement composée de gens du sud du Québec qui travaillent dans le Grand Nord. « Ils nous écrivent pour nous dire qu’ils aiment nos produits. Au début de l’été, on a mis dans leur panier des plants de basilic en pot. Ils “trippaient leur vie” de voir enfin quelque chose pousser là-bas! Même surprise quand on leur a expédié des fraises », raconte le maraîcher.
Même si les légumes plus fragiles sont affectés par la manutention et les délais d’attente de la livraison aérienne, Jean-François Dritscher est satisfait de sa première saison qui prend fin sous peu. Il entend doubler ses envois dans le Grand Nord l’an prochain.