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En raison des risques de contamination radioactive, les aliments japonais devront montrer patte blanche pour entrer au pays.
Alors que la contamination à la radioactivité s’avère plus importante que prévue au Japon, les autorités canadiennes ont décidé de réagir.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a annoncé qu’elle prendrait « des mesures de contrôle plus rigoureuses à l’égard des produits laitiers, des fruits et des légumes importés qui proviennent des régions du Japon affectées par la crise nucléaire qui affecte actuellement les préfectures japonaises de Fukushima, Gunma, Ibaraki et Tochigi. »
Dans un communiqué de presse, l’Agence ajoute que les produits « se verront interdire l’entrée au Canada s’ils ne sont pas accompagnés de documents acceptables attestant leur salubrité. » Les produits potentiellement contaminés seront éliminés selon les protocoles de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Ces actions seront faites en collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et Santé Canada.
L’ACIA dit qu’elle suivra de près la situation au Japon et apportera les modifications nécessaires selon le cas, afin de protéger l’approvisionnement alimentaire du Canada.
Les importations d’aliments provenant du Japon constituent 0,3 % de toute l’importation alimentaire au Canada, pour une somme de 42,6 M$. Elles sont principalement constituées de condiments, d’huile de sésame et de thé vert.
Plusieurs pays ont aussi réagi. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration a indiqué le 22 mars qu’elle cessait l’importation des produits laitiers et des produits provenant des quatre préfectures touchés par les radiations. La France demande pour sa part que la Commission Européenne renforce ses contrôles de produits japonais.
Les autorités japonaises ont interdit la vente et la consommation de certains légumes de la région touchée par les fuites des centrales nucléaires. L’eau de la capitale, Tokyo, aurait aussi été jugée impropre à la consommation pour les bébés.