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Le groupe français Lactalis a fait une offre de plus de trois milliards d’euros pour acquérir le géant italien.
Le secteur de l’alimentation pourrait assister à une autre transaction importante. Après Yoplait, dont la moitié de l’actionnariat est maintenant détenue par General Mills, c’est au tour de Parmalat de faire l’objet d’une offre d’achat par le groupe français Lactalis.
Selon l’AFP, la Caisse des dépôts, contrôlée par le gouvernement italien, pourrait participer à la transaction afin de garantir les engagements de la société française. Cette dernière a promis de sauvegarder les emplois et de maintenir la société à la Bourse de Milan. Cette participation s’élèverait à 10 % de la future entreprise.
Lactalis a fait part le mardi 26 avril de son offre d’achat de 3,375 milliards d’euros. Le groupe détient déjà une participation de 29 %, acquise pour la somme de 1,5 milliard d’euros.
Les autorités italiennes avaient adopté récemment des mesures afin de bloquer la transaction. Selon ce que rapporte l’AFP, le président italien Silvio Berlusconi a indiqué qu’il ne considérait pas cette offre comme « hostile » et voyait plutôt d’un bon œil la naissance d’un groupe franco-italien.
La nouvelle entreprise issue de la transaction afficherait un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros et figurerait parmi les plus importants groupes mondiaux en alimentation.
Selon Les Échos, Lactalis est le numéro trois mondial des produits laitiers avec 9,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010, derrière le suisse Nestlé et le français Danone. Le groupe contrôlé par la famille Besnier produit les marques Président, Bridel, Galbani ou encore Société. De son côté, Parmalat a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros. La société est derrière les marques Beatrice, Astro, Lactantia et Black Diamond.