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Le maire de Mirabel, Jean Bouchard, ne s’oppose pas à la rétrocession de toutes les terres de l’ancien aéroport de Mirabel, mais il souhaite conserver un seul hectare pour un centre de compostage régional.
« En général, nous appuyons la réouverture du programme de rétrocession des terres », a commenté Jean Bouchard à La Terre. Ce dernier ajoute que, selon lui, peu de terres sont exploitables dans les 850 acres sur 11 000 qui n’ont toujours pas été mis en vente par Ottawa. Dans ce lot, il y aurait des milieux humides et des boisés protégés par la Communauté métropolitaine de Montréal. Il reste tout de même des érablières qui pourraient être remises en production. Le maire estime que le futur centre de tri, au nord de l’ancien poste de quarantaine, pourrait être construit sans empêcher d’exploiter l’érablière à proximité. « Rien n’empêcherait une entente avec la famille qui pourrait exploiter l’érablière », précise Jean Bouchard.
Interrogé à savoir pourquoi la Ville n’attend pas la rétrocession avant de faire une demande de dézonage d’un hectare, le maire invoque les délais à la Commission de protection du territoire agricole du Québec, qui pourrait retarder son projet de plus d’un an.
Rappelons que le ministre fédéral des Transports a récemment rencontré l’Union des producteurs agricoles et la Ville de Mirabel et qu’il étudie la question de la rétrocession des terres encore sous juridiction fédérale près de 50 ans après l’expropriation initiale.
Le projet de centre de compostage de Mirabel serait réalisé en partenariat avec les Mohawks de Kanesatake et quelque 12 municipalités qui auraient également signifié leur intérêt. Le compost serait distribué aux agriculteurs.