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Le gouvernement canadien resserre ses mesures de contrôle « alimentaire » à la frontière.
Le gouvernement canadien resserre ses mesures de contrôle « alimentaire » à la frontière pour rassurer la population sur les risques de propagation de la bactérie E.Coli qui sévit très sévèrement sur le continent européen.
« Rien n’indique que des aliments contaminés (en Europe) ont été expédiés au Canada », précise toutefois la porte-parole à Ottawa au sein de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Alice D’Anjou. Quoi qu’il en soit, l’Agence d’inspection sera encore plus vigilante au cours des prochaines semaines pour éviter que des produits contaminés se retrouvent sur les tablettes des supermarchés. Elle précise que ces mesures « s’ajouteront aux activités de contrôle qu’exerce déjà le Canada sur les produits importés ».
L’Agence dit agir ainsi « par mesure de précaution ». Les mesures de contrôle touchent les concombres, les laitues et les tomates en provenance des pays européens touchés par l’éclosion actuelle d’Escherichia coli. Il est prévu que les chargements en provenance de l’Union européenne seront « identifiés ». Des « essais » seront réalisés sur ces produits « pour détecter la présence » potentielle de la bactérie productrice de la toxine Shiga, souche d’Escherichia coli liée à l’éclosion en Europe. La collaboration des importateurs et des distributeurs alimentaires sera bien sûr essentielle dans le cadre de cette opération de veille.
Les importations de produit frais venant des pays européens représentent moins de 1 p. 100 des importations totales de ces produits provenant de tous les pays.
L’ACIA rappelle enfin qu’elle collabore déjà « étroitement » avec l’Union européenne et avec d’autres partenaires commerciaux et organisations internationales, et ne manque pas de souligner que les représentants officiels du gouvernement allemand « enquêtent toujours sur la cause » de cette éclosion.
Par ailleurs, selon le dernier bilan dressé par l’Organisation mondiale de la santé, 18 personnes sont décédées et 2 000 personnes en sont atteintes, jusqu’à présent, principalement en Allemagne, des suites de cette bactérie mortelle à la E. Coli. Les scientifiques tentent encore de déterminer les causes de ce qui est en voie de se transformer en une véritable hécatombe alimentaire.
Par le passé, la bactérie E. Coli a fait de nombreuses victimes tant au Japon, au Canada qu’aux États-Unis. Tous se souviennent de l’eau contaminée à Walkerton, en Ontario, il y a 11 ans. On avait alors déploré 7 décès et 2 300 personnes qui avaient bu l’eau infectée en avaient été malades au point d’être hospitalisées.