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SAINT-LOUIS-DE-GONZAGUE — C’est au premier jour du mois de septembre que Rafaëlle et Pierre-Luc se diront « oui », en plein cœur de la ferme laitière de la famille Maheu, un choix de lieu qui s’est imposé au jeune couple.
« Je suis né ici et je vais probablement mourir ici, raconte Pierre-Luc, agriculteur comme son père. Toutes les étapes importantes de ma vie, elles vont avoir eu lieu ici. Ça a toujours été mon rêve de me marier [à la ferme] et on a les terrains pour le faire. »
Toute la famille a mis la main à la pâte pour accueillir les 200 personnes attendues lors du jour J : des arrangements floraux ont été aménagés à proximité du futur chapiteau, un employé a été engagé pour assurer le roulement de la ferme lors de la journée du mariage et des parcelles sont prévues pour les tentes-roulottes et le stationnement des invités. Les tourtereaux tenaient tous deux à célébrer leur union à la ferme. « C’est la quatrième génération de producteurs dans cette ferme. C’était naturel pour nous de fêter notre amour avec la famille qui a vécu dans la même maison que nous », explique Rafaëlle.
Une rencontre improbable
C’est grâce à une application renommée pour les rencontres d’un soir, Tinder, que le couple originaire de Valleyfield s’est rencontré il y a deux ans et demi. « Dès la première rencontre, nous avons su que ça cliquerait. C’est fou de dire qu’on s’est rencontrés sur Tinder et qu’on se marie bientôt! » racontent en écho les amoureux. Au début de sa relation, le couple a dû faire face à des jugements concernant sa méthode de rencontre, mais ceux-ci se sont rapidement transformés en admiration. « Quand je raconte à la famille et aux amis de Rafaëlle que j’ai une ferme, ils ont toujours des gros yeux. Ils sont fascinés », mentionne Pierre-Luc en riant.
Le mariage permettra du même coup d’introduire plusieurs membres de l’entourage de Rafaëlle au milieu agricole, puisqu’ils sont pour la plupart des citadins. Une petite visite de la ferme est d’ailleurs prévue pour en expliquer les rouages. « Ceux qui vont dormir dans leur tente-roulotte risquent de se faire réveiller par les vaches qui beuglent et qui attendent leur ensilage! » rigole Rafaëlle.
La féérie des alpagas Depuis quelques années aux États-Unis, on assiste à un engouement pour les mariages dans les fermes d’alpagas. Cette tendance commence à se faire sentir au Québec, mais aucune ferme n’offre ce service pour l’instant. La propriétaire de la ferme d’alpagas Fibrefine, Karine Tremblay, explique que c’est un projet possible dans les prochaines années, mais qui demande beaucoup de temps et de planification. « Le décor crée des photos très originales, qui sortent de l’ordinaire », explique-t-elle. |