SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTON — C’est au contact de la famille de son conjoint Mathieu Gourdes-Vachon que l’enseignante Kathy Létourneau a découvert les plaisirs de cultiver la terre. Le couple rêvait non seulement d’avoir son propre verger, mais aussi de planter chacun des pommiers, ce qu’il a fait en 2008. Une trentaine de ruches d’abeilles complète le décor.

Le père de Mathieu possède un verger de quelque 400 arbres. « C’est là que j’ai découvert toute la richesse à exploiter dans cette industrie », raconte Kathy, qui rêvait d’avoir sa propre terre, ses arbres et une petite production apicole. « Pour nous, ce sont deux productions qui allaient de pair », estime Mme Létourneau.

C’est en 2016 que son conjoint et elle ont réalisé ce projet d’ouvrir au public les portes du Verger Passion Fruitée. Un an après la plantation des pommiers, le petit Jérémy est venu au monde. Aujourd’hui âgé de neuf ans, il donne un coup de main à ses parents, avec son frère Zackary, sept ans. La petite Féebie, trois ans, et le petit dernier, William, sont venus compléter l’équipe. 

« Les deux plus vieux ont chacun leur petit habit d’apiculteur et commencent à découvrir le métier », explique la mère de famille. Celle-ci mentionne que son entreprise mise vraiment sur les abeilles pour se démarquer. 

Des tâches à leur mesure

Pendant la saison des pommes, Jérémy et Zackary ont chacun leurs tâches. Le plus jeune est le gardien du module de jeu, alors que son grand frère va reconduire les
visiteurs à la bonne rangée du verger. « Tout le monde dit que je suis le petit taxi. J’amène les gens jusqu’à leur rangée avec un kart de golf parce que parfois, il y a des personnes qui sont âgées », explique l’aîné. En cas de besoin, il apporte aussi des produits faits maison à sa mère, au kiosque.

« On veut diversifier notre offre, en faisant des visites apicoles, par exemple », explique Mathieu Gourdes-Vachon. La famille aimerait aussi planter des citrouilles et peut-être construire une petite fermette pour compléter son offre de services. « On est nous-mêmes une famille; on le sait que quand on met tous les enfants dans l’auto pour aller quelque part, on ne veut pas quelque chose qui prend cinq minutes à faire. Par contre, on est encore en démarrage. Il faut y aller graduellement », ajoute sa conjointe.  

Marie-Pascale Fortier, collaboration spéciale