Le lait de consommation pourrait coûter plus cher à compter du 1er septembre prochain. Crédit photo : Archives/TCN
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Le prix au détail du lait de consommation pourrait augmenter à compter du 1er septembre prochain.
La hausse du prix du lait à la ferme autorisée par la Commission canadienne du lait (CCL) en juillet, en vertu de circonstances exceptionnelles, devrait faire augmenter de 4,1 % le coût du lait cru pour les transformateurs. Cette hausse déclenche maintenant le processus d’ajustement du prix de détail du lait de consommation, explique Charles Langlois, président-directeur général du Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ).
Le 7 août prochain, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) tiendra donc des audiences spéciales afin de déterminer la nature de la hausse du prix du lait de consommation à compter du 1er septembre. Au Québec, ce prix est habituellement fixé une fois par an, en début d’année.
Les prix minimums et maximums décrétés par la Régie ne visent que les laits dits « réguliers », qui ne présentent pas de caractéristiques particulières quant à leur durée, leur valeur nutritive ou leur présentation et qui sont vendus dans des sacs de plastique de 4 litres ou dans des contenants de carton (sans bouchon de plastique) en format de 1 litre, 1,5 litre ou 2 litres.
Selon les calculs de la CCL, l’indice des prix à la consommation (IPC) pour les produits laitiers a baissé de 2,5 % depuis 2013, alors que celui des aliments en général a augmenté de 9 %. Au Québec, l’IPC des produits laitiers a diminué de 5 % depuis juin 2013, comparativement à une hausse de 8 % pour celui de tous les aliments.
Rappelons que le 20 juillet dernier, la CCL acceptait de relever le prix de soutien du beurre de 8,0062 à 8,3901 $/kg, à compter du 1er septembre 2018. Cette intervention équivaut à une augmentation totale du prix du lait à la ferme de 2,60 $/hectolitre, calculent les Producteurs de lait du Québec (PLQ). La Commission répondait ainsi favorablement à la demande initiée par l’organisation provinciale, qui alléguait des circonstances exceptionnelles alors que le prix à la ferme venait d’atteindre un creux historique de 64,12 $/hectolitre.