Alimentation 18 septembre 2014

Les poulets de St-Hubert s’en vont aux Îles

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Les poulets de St-Hubert font du chemin. Le 12 juillet, la chaîne québécoise ouvrira une 112e rôtisserie, cette fois aux Îles-de-la-Madeleine.

Comme elle le fait pour un très grand nombre de rôtisseries, Olymel « alimentera » en poulets le nouveau resto madelinien à partir de son usine d’abattage et de découpe de Berthier. Les poulets de la coopérative Exceldor se retrouveront également dans l’assiette des clients de la rôtisserie située sur la rue Principale, en face du port.

Mais comment prévoit-on assurer la distribution des poulets aux Îles? « Nous allons les faire venir par bateau! » dit avec humour Nadine Leblanc, qui a obtenu la franchise du nouveau resto. Le St-Hubert Express – un investissement de 1 M$ – créera 30 emplois aux Îles.

Nadine Leblanc précise que la petite rôtisserie sera ouverte 12 mois par année, et pas seulement pour servir les touristes qui affluent entre mai et septembre. Aux Îles (population : 13 000), on accueille de 45 à 50 000 touristes au cours de l’été. « Chez nous, les gens vont beaucoup au restaurant », précise Nadine Leblanc, avec un accent qui déferle comme les vagues de la mer.

Les Îles-de-la-Madeleine, réputées pour leurs poissons et leurs fruits de mer, n’échappent pas au phénomène des grandes bannières commerciales. Après les Tim Hortons et les A&W, ce sera au tour des rôtisseries St-Hubert de s’installer dans ce coin de pays à forte saveur touristique.

31 millions de repas

Au siège social lavallois des rôtisseries St-Hubert, la porte-parole Josée Vaillancourt se dit confiante de voir les clients affluer dans la petite rôtisserie d’une vingtaine de places. Mais combien de poulets seront servis? Et quel sera le chiffre d’affaires du resto? Ce sont là des statistiques que St-Hubert préfère ne pas divulguer.

Quoi qu’il en soit, le poulet est très en demande dans les rôtisseries de la chaîne. Bon an, mal an, il se sert 31 millions de repas dans les restos (au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick). Cela représente 10 millions de kilos de poulet; 6 millions de kilos de pommes de terre frites; 4 millions de litres de sauce barbecue; 3,5 millions de kilos de choux et 600 000 kilos de côtes levées.

Il faut s’attendre, par ailleurs, à ce que le président des rôtisseries St-Hubert, Jean-Pierre Léger, aille manger du St-Hubert cet été. Il aura au moins une bonne raison de s’y rendre. « Ça fait plusieurs années qu’il a sa maison aux Îles-de-la-Madeleine », fait observer Josée Vaillancourt.

Parions qu’il commandera du poulet pour apporter!