Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
ÎLES-DE-LA-MADELEINE — Cofondateur avec ses amis madelinots du Cirque Éloize en 1993, Jeannot Painchaud, qui a été un cycliste acrobatique au sein du groupe, fête cette année les 25 ans de son entreprise 100 % québécoise. Bien qu’il fasse le tour du monde avec ses productions, son attachement aux Îles-de-la-Madeleine demeure inchangé. Chaque année, il y retourne pour faire un pèlerinage obligé.
« Le Cirque Éloize, c’est mon projet de vie, lance Jeannot Painchaud, président et chef de la création. Faire le tour du monde est un rêve d’adolescent et sillonner les routes de la planète fait partie de l’identité de l’entreprise. Nous sommes des nomades. »
Si sortir le Madelinot des Îles a été possible, sortir les Îles du Madelinot n’est par contre pas envisageable. « J’y vais chaque année. C’est comme un pèlerinage obligé. Ma terre, c’est la mer! C’est le lien de sang, les racines, la famille, l’accent madelinot, la simplicité des relations, la contemplation, le regard sur l’horizon, encore et toujours. »
Intrigué par la ligne d’horizon
« Enfant, j’étais intrigué par ce qu’il pouvait y avoir de l’autre côté de la ligne d’horizon. Jeune et téméraire, j’allais nager loin, très loin, pour faire le vide et avoir le sentiment d’être au milieu de l’océan. Il n’y avait rien de plus puissant. »
Alors qu’il avait une maison à Havre-Aubert, trop occupé pour la rénover et l’entretenir, il a choisi de la vendre et d’en louer une pour mieux profiter de son séjour sur son île quand il y va.
Approvisionnement local
Friand de rassemblements familiaux et amicaux, Jeannot fait appel à ses concitoyens artisans de toutes sortes pour voir aux besoins alimentaires lorsqu’il prépare ses partys. C’est la même chose quand il organise une fête avec toute son équipe du Cirque Éloize à Montréal en juin, alors qu’il fait venir les homards frais des Îles pour la dégustation annuelle.
La priorité de Jeannot Painchaud est de continuer à rendre le Cirque Éloize encore plus solide pour en assurer la pérennité. Il souhaite que son entreprise demeure 100 % québécoise et il s’applique donc à préparer la relève. « J’ai une pensée particulière pour tous les jeunes qui, comme moi, ont un jour regardé l’horizon en se disant : “Si j’allais voir de l’autre côté pour découvrir le monde?” »
Martine Laval, collaboration spéciale