Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Qui dit été dit rafraîchissement, et qui dit rafraîchissement dit crème glacée.
Mais la multiplication des desserts glacés offerts dans les congélateurs des épiceries a peu à peu installé de la confusion chez le consommateur quant au contenu véritable de son cornet.
Les producteurs laitiers du Canada ont décidé de prendre les choses en main. Le groupe recommande, entres autres, de rechercher « le symbole Lait 100 % canadien sur les emballages, qui garantit l’authenticité du produit » et d’effectuer une lecture des ingrédients pour identifier si des huiles végétales sont utilisées, de palme ou de noix de coco. La véritable crème glacée en est exempte.
Dans un récent article, le magazine Protégez-vous indique qu’il faut aussi distinguer entre crème, substances laitières et substances laitières modifiées. Une « vraie » crème glacée peut être composée des deux premiers ingrédients. Selon le Règlement sur les aliments et drogues, les substances laitières regroupent tant la crème que le lait, la poudre de lait, le babeurre, le lait partiellement écrémé et l’huile de beurre.
Si la liste ne contient aucune mention de crème, lait, substances laitières et seulement des « substances laitières modifiées », ce n’est pas une « vraie » crème glacée. Cette dernière doit en effet contenir au moins 10 % de matières grasses provenant de la crème ou d’autres matières grasses, sous forme de beurre ou d’huile de beurre, ajoute le magazine.
Selon un sondage mené pour le compte des Producteurs laitiers du Canada, 86 % des répondants disent qu’ils peuvent goûter la différence entre la vraie crème glacée et les desserts glacés, et 92 % préfèrent la crème glacée faite de lait. Cependant, 55 % sont confus quant aux ingrédients contenus dans la crème glacée et les desserts glacés et 16 % sont amenés à acheter des desserts glacés plutôt que de la crème glacée à cause de la marque sur l’emballage.
Le sondage a été mené pas Ipsos Reid du 16 au 23 mai 2011, auprès d’un échantillon de 1600 adultes, divisé en 400 participants provenant de chacune des villes suivantes : Vancouver, Toronto, Montréal et Halifax.
Protégez-vous prodigue pour sa part quelques conseils simples, disant qu’il vaut mieux préférer un produit fait avec le moins d’ingrédients possible, même si ce choix est plus calorique. La modération est alors de mise, comme dans bien d’autres choses!