Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La fin de la session parlementaire et la campagne électorale qui s’amorce signifient la mort au feuilleton de quelques dossiers législatifs importants pour le secteur agricole.
D’abord, il est maintenant clair que le projet de loi 172 qui visait à pérenniser la politique bioalimentaire ne sera pas adopté. Le fait saillant en provenance de Québec dans les derniers mois à cet effet demeure donc le dévoilement de cette politique assortie de mesures budgétaires le 6 avril dernier.
Le projet de loi 172 qui visait à modifier la Loi sur le ministère de l’Agriculture voulait aussi instaurer une révision périodique des 35 lois administrées par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). L’Union des producteurs agricoles (UPA) craignait un perpétuel processus de consultation. Le projet de loi forçait aussi le ministre de l’Agriculture à maintenir une politique bioalimentaire.
Financement de l’UPA
Avec la fin des travaux parlementaires, l’UPA doit aussi laisser tomber sa proposition au ministre Laurent Lessard qui visait à modifier la Loi sur les producteurs agricoles pour permettre une modulation de ses cotisations en fonction de la taille des fermes. Ce projet est donc remis de facto à la fin 2018 au plus tôt.
Normes de travail
Par contre, la loi 176 sur les normes de travail a été adoptée en fin de session. Les amendements adoptés n’étaient toutefois pas disponibles au moment de publier. Le Parti québécois affirme néanmoins avoir fait passer une modification qui vise à exempter les travailleurs agricoles du nouveau droit de refus de travail lorsque l’horaire n’est pas connu cinq jours à l’avance.
L’UPA s’inscrit dans la campagne électorale Les députés ne siégeront plus à l’Assemblée nationale avant l’élection du 1er octobre. La campagne électorale est donc officieusement en cours même si la course ne débutera formellement qu’à la dissolution de l’Assemblée nationale, le 29 août. L’UPA estime qu’il n’est quand même pas trop tard pour que le gouvernement concocte une solution durable pour réformer le Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA), à défaut de quoi ce sujet reviendra pendant la campagne. Marcel Groleau a aussi indiqué à La Terre que son organisation insistera également sur l’impact de la réglementation environnementale et de la hausse du salaire minimum. La sécurité du revenu fera aussi partie des priorités. |