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Grâce à l’évolution des techniques, les vétérinaires praticiens réalisent de plus en plus d’opérations directement à la ferme.
Ainsi, depuis 2006, la laparoscopie est utilisée pour traiter le déplacement de caillette en conditions de champ. « On fait deux ou trois petites incisions plutôt que d’ouvrir le flanc. C’est moins douloureux et le retour en production est plus rapide », décrit le Dr Jean-Philippe Roy, chef médical de la Clinique ambulatoire bovine du Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) de Saint-Hyacinthe.
Le producteur Réal Boulet, de Montmagny, est bien au fait de cette évolution. Il s’en est remis à son praticien lorsqu’il a constaté que la quantité de lait produite par l’une de ses vaches avait chuté radicalement en 24 heures.
« Elle était passée de 25 kg à 8 kg à la traite le lendemain. Elle était froide au toucher. On n’a donc pas perdu de temps et le vétérinaire est venu sur place, raconte M. Boulet. On ne voulait pas la perdre. On était bien contents qu’elle revienne numéro un [après l’intervention]. » Cette décision a finalement été profitable. Quelque temps plus tard, il a pu vendre sa vache à très bon prix sur le marché américain.
Les modifications au mode de production changent aussi la pratique de la médecine vétérinaire. « Avec les robots de traite, on fait beaucoup de chirurgie esthétique pour redresser les trayons. On n’en faisait pas il y a cinq ans », explique le Dr Réal Jean, du Service vétérinaire ambulatoire Saint-Vallier.
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