Vie rurale 1 juin 2018

Bon pied bon œil à 83 ans

« Si je suis capable de travailler à l’âge que j’ai, c’est parce que je ne suis pas stressé », lance Bernard St-Onge.

L’agriculteur de 83 ans aide quotidiennement son fils Marc dans les activités de la ferme laitière située à Saint-Boniface, en Mauricie. L’octogénaire confie piquer un petit somme à l’heure du dîner pour recharger ses batteries, mais sinon, il occupe ses journées à faire les menus travaux que son fils n’a pas le temps d’accomplir. « Travailler, pour moi, ce n’est pas une tâche, c’est un plaisir. » Et quel est le secret de la longévité, d’après le sympathique agriculteur? Dix heures de sommeil par jour, recommande-t-il. 

Crédit photo : Archives/TCN
Crédit photo : Archives/TCN

Quelques faits

En 2012, le taux de mortalité au Canada attribuable à un accident à la ferme chez
les  agriculteurs âgés de plus de 60 ans était de 22,2 pour 100 000 personnes, alors que celui des gens de 15 à 59 ans n’était que 4,2;

Le groupe d’âge qui affiche le taux de mortalité le plus élevé dans une ferme  est celui des 80 ans et plus (56 décès pour 100 000 personnes);

Selon le Recensement de l’agriculture de 2016, le groupe d’âge ayant connu la plus forte croissance a été celui des 55 ans et plus. De 2011 à 2016, l’âge moyen des décideurs dans les exploitations a légèrement augmenté pour passer de 54 à 55 ans;

En 2014, une étude prévoyait que 40 % des agriculteurs québécois allaient prendre leur retraite au cours des 10 prochaines années.

Source : Association canadienne de sécurité agricole

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Bernard Lepage, collaboration spéciale