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Le projet de la « Maison de répit » de l’organisme au Cœur des familles agricoles (ACFA) avance d’un pas avec le lancement officiel de la campagne de financement, événement qui a eu lieu lors d’un 5 à 7 dans la cadre de l’Expo-Champs, le 30 août dernier.
Le but est d’amasser 700 000 $ afin de d’ouvrir les portes de la Maison qui devrait se situer dans la région de Saint-Hyacinthe. Jusqu’à maintenant, l’organisme a réussi à amasser 80 000 $. L’ACFA peut aussi compter sur l’aide d’une campagne de presse de la Terre. René Mongeau, président de l’Ordre des agronomes du Québec, en assure également la direction. La campagne vise pour sa part essentiellement les partenaires financiers du monde agricole.
Le but de la maison est d’héberger pendant quelques jours des agriculteurs et leurs familles, le temps de prendre une pause et demander, au besoin, de l’aide psychologique ou encore d’experts en matière agricole. Le lieu se veut un havre de paix pour les producteurs, mais aussi un lieu de référence. Tous les services offerts sont gratuits. « Le but est de cibler les problèmes est de fournir l’aide appropriée afin de trouver une solution », explique Maria Duschesneau, directrice générale de l’ACFA.
Mme Duschesneau rappelle que les demandes d’aide pour les services de l’organisme ont plus que doublé dans les trois dernières années. Certains agriculteurs perdent tout du jour au lendemain, même la résidence familiale rattachée à la ferme. Les demandes d’aide viendraient également de plus en plus loin pour obtenir des services de consultation. Quant à la nature des problèmes, ce sont les mêmes que ceux qu’on retrouve dans la société, explique la directrice. « Que ce soit en ville ou dans un rang, les problèmes demeurent les mêmes. Il n’y a que le contexte qui change dans le cas des agriculteurs ».