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André Pollender est un passionné de sirop d’érable d’exception. Il collecte la sève à la main et la transforme sans employer de concentrateur. L’acériculteur utilise une méthode de cuisson lente lui permettant de développer plus de saveur.
« Je ne me soucie pas de la couleur du sirop ni de la classification habituelle qui vise à éviter les défauts. Ce qui m’importe, c’est de développer la meilleure saveur d’érable possible, et il y a une demande pour le sirop d’exception », témoigne M. Pollender. Sa technique semble obtenir du succès puisqu’il vend son meilleur sirop à près de 300 $ le gallon, soit six fois plus cher que le prix habituel de 50 $ le gallon. Tous les efforts et le temps qu’il consacre à la production de son sirop vont au-delà de l’aspect financier. « J’en retire beaucoup de fierté », dit le propriétaire de 1 100 entailles à Brigham, en Montérégie.
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La qualité du sirop prend de l’importance