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SAINTE-SOPHIE — Le premier-né des Fromagiers de la Table Ronde, le Rassembleu, a vu le jour en 2003. Son nom évocateur représente bien la solidarité et le plaisir de partager qui unissent la famille de fromagers. Depuis ce temps, la gamme de fromages s’est élargie, et plusieurs ont même gagné des prix, dont le Ménestrel, qui a remporté le Caseus d’Or en 2015.
C’est sur la terre acquise par leur grand-père Joseph en 1922 et reprise par leur père Raymond que les frères Ronald et Serge Alary ont entrepris de fonder Les Fromagiers de la Table Ronde. Gagnants de nombreux prix au fil des ans pour la qualité de leurs fromages, les fromagers de Sainte-Sophie, dans les Laurentides, croient que leur succès réside dans l’esprit familial qui les anime.
« On a choisi ce nom parce que l’image de la table ronde illustre bien à quel point chaque membre de la famille, peu importe son titre ou son âge, a le droit d’exprimer ses opinions quand il s’agit de prendre des décisions pour l’entreprise », explique Frédéric, le fils de Serge.
Les frères Serge et Ronald avaient déjà entrepris de convertir les terres de leur ferme laitière au bio à la fin des années 1980 quand, peu à peu, leurs enfants sont revenus avec l’intention de s’y installer. La fromagerie est née en 2003 du désir de fournir un travail à chacun d’entre eux. « La force de l’entreprise, c’est qu’on a chacun notre secteur et que chacun est spécialisé dans son domaine », dit Frédéric.
Pendant que Ronald assure de la mise en marché, Serge continue à voir à tout. Son fils Frédéric s’occupe des champs où poussent les grains et le foin destiné aux vaches, tandis que sa fille Anne-Marie est responsable de la régie du troupeau. Leurs sœurs Caroline et Élizabeth sont responsables respectivement des finances et de l’affinage des fromages, aidées par leur cousine Maria à la -fromagerie. Le talentueux fromager qui fait gagner des prix à la famille, c’est Gabriel, le fils de Ronald.
« Au début, un consultant l’accompagnait, mais depuis un moment, il n’a plus besoin d’aide et c’est lui qui a développé toutes les recettes de nos -fromages », explique Caroline.
Nul doute pour les frères Alary que leurs propres enfants marcheront sur les traces de leur arrière-grand-père, de leur grand-père et de leur père et -reprendront la ferme familiale. « Il y en a déjà qui sont intéressés, et grâce à la fromagerie et aux projets qu’on peut encore y développer, on va leur faire une place », dit Caroline.