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En moins d’un an d’existence, le Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA) a soutenu six projets et poursuit ses efforts en vue d’en soutenir davantage dans les années à venir.
Lancé en mars 2011, ce Fonds d’investissement de 75 M$ découle d’un partenariat public-privé entre le gouvernement du Québec, Capital régional et coopératif Desjardins et le Fonds de solidarité FTQ. Le FIRA vise d’abord à soutenir financièrement des jeunes qui souhaitent démarrer en agriculture ou encore prendre la relève d’une entreprise hors du cadre familial.
En moins d’un an, le FIRA a déjà soutenu six projets. Cinq autres dossiers sont à l’étude. «C’est très diversifié. Nous avons du lait, de l’agneau, du boeuf, du maraîcher, de la production de miel et des animaux à fourrure», précise le directeur général du Fonds, Paul Lecomte. Parmi «ses protégés», certains pourront réaliser leur plein potentiel avec un projet d’expansion. Ce qui aurait été impossible sans l’apport du FIRA, si l’on compare avec les prêteurs traditionnels, explique le directeur général.
Le FIRA offre trois types de solutions de financement novatrices : le prêt subordonné, la location-achat de terres et le capital-actions. Pour l’instant, le produit le plus populaire s’avère le prêt subordonné. Celui-ci débute par des congés de remboursement de capital et d’intérêts pour une période maximale de trois ans, période pendant laquelle les intérêts sont capitalisés. De plus, le taux d’intérêt est progressif.
L’équipe du FIRA s’active actuellement à faire connaître ses produits. «Nous visons une pérennité, du long terme. Nous semons cette année pour que la récolte soit plus abondante dans deux et trois ans», résume M. Lecomte.