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Martine Ouellet à Québec et Simon Marcil à Ottawa ont présenté des motions à la défense de la gestion de l’offre dans le cadre de l’entente sur le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).
« Les libéraux doivent reprendre les négociations », estime Simon Marcil, député de Mirabel pour le Bloc québécois et porte-parole en matière d’agriculture. La motion stipule « que cette Chambre exige du gouvernement qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat transpacifique ». Tous les députés d’Ottawa ont voté dans le même sens le 7 février. Simon Marcil demande donc au gouvernement de reprendre les négociations sur la question des produits sous gestion de l’offre en considérant que le PTPGP n’est pas encore signé ni ratifié.
À Québec
L’Assemblée nationale a aussi adopté à l’unanimité une motion similaire à l’initiative de Martine Ouellet, députée indépendante et également cheffe du Bloc québécois. Cette motion stipule que « l’Assemblée nationale exige du gouvernement du Canada qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat transpacifique ».
Martine Ouellet a rappelé que le premier ministre Justin Trudeau s’était engagé, en octobre 2017 au Saguenay–Lac-Saint-Jean, à ne rien concéder sur la gestion de l’offre dans le nouveau PTP sans les États-Unis. « Le premier ministre nous a dit que les concessions faites pour les Américains seraient enlevées du projet », avait précisé à La Terre Pierre Lemieux, alors qu’il était vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Il avait participé à une rencontre avec le premier ministre en compagnie de Mario Théberge, président de la Fédération de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jean, et de quelques autres personnes.
Questionné sur cette promesse du premier ministre par Gabriel Ste-Marie, du Bloc, le ministre du Commerce François-Philippe Champagne a répondu ceci le 2 février à la Chambre des communes : « Nous avons rencontré l’ensemble du secteur agricole, une journée après avoir annoncé que le Canada signerait l’accord du PTP. C’est un accord qui est bon pour le secteur agricole et qui va permettre à l’industrie canadienne d’entrer dans le plus grand marché : on parle de 500 millions d’individus et de 14 % de l’économie mondiale. Nous allons continuer de travailler avec les agriculteurs du Québec et du Canada. »
L’Assemblée nationale s’était déjà prononcée pour la gestion de l’offre le 26 avril 2017 de même qu’en 2015. À Ottawa, des motions unanimes du même type ont été votées en 2005 et en 2017.