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DRUMMONDVILLE — Le réseau des fermiers de famille développé par Équiterre depuis 1995 changera de mains prochainement.
D’une part, Équiterre songeait depuis un moment à donner davantage d’autonomie aux fermiers dans la gestion de leur réseau. D’autre part, le gouvernement fédéral a recommandé à Équiterre de se départir de la gestion directe du réseau des fermiers de famille s’il ne voulait pas perdre son statut d’organisme de bienfaisance. Équiterre laissera les fermiers décider de l’avenir du réseau, qui compte 119 fermes, toutes certifiées biologiques ou en transition.
Des options
Au moins deux options s’offrent à eux. Ils pourraient créer une entité indépendante d’Équiterre mais dont le fonctionnement serait assuré par le personnel actuel de l’organisme. Ils pourraient aussi transférer la gestion du réseau à la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ). Les membres de la CAPÉ ont d’ailleurs voté une résolution à ce sujet lors de leur assemblée générale annuelle du 25 janvier dernier à Drummondville. Ils ont accepté de reprendre le réseau si ce dernier leur était offert.
Pour plusieurs membres de la CAPÉ, cette fusion apporterait une synergie sur plusieurs aspects, d’autant plus que plusieurs actions se dédoubleraient actuellement entre la CAPÉ et le réseau des fermiers de famille.
Projet phare
Isabelle Joncas, la responsable des paniers bio chez Équiterre, souligne que le réseau des fermiers de famille s’avère l’un des projets phares de l’organisme depuis 20 ans. Plusieurs belles réussites lui sont associées, assure-t-elle. Elle voit d’un « bon œil » la possibilité d’un partenariat avec la CAPÉ, mais préfère attendre la réunion avec les fermiers de famille en mars prochain pour commenter plus longuement la situation.