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Les douanes américaines ont récemment intercepté du sirop d’érable adultéré avec un sucre de moindre qualité, communément appelé sirop de poteau. Ce produit provenait du Québec, mais rien ne prouve qu’il a été effectivement fabriqué chez nous.
En réaction aux informations dévoilées ce matin par Le Journal de Montréal et qui doivent être diffusées à l’émission JE à TVA ce soir, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec s’en remet à la fiabilité de son système d’inspection.
« Tout le sirop produit au Québec est classé et inspecté », certifie le directeur général de la Fédération, Simon Trépanier. Celui-ci note que la grande majorité du sirop du Nouveau-Brunswick est embouteillé au Québec et que sept millions de livres de sirop américain ont été importées l’an dernier. Or, dit-il, ni le Nouveau-Brunswick ni les États-Unis n’ont de système d’inspection.
« Nous sommes la seule juridiction à faire ça », indique Simon Trépanier. Celui-ci ajoute que de fréquents tests d’adultération sont menés à l’aide du Spectracer, un outil capable de détecter la moindre présence de sucre suspect.
Selon le quotidien, aucun producteur ni transformateur de sirop d’érable n’a été inquiété à la suite de la saisie effectuée par les douaniers américains.
Au Conseil de l’industrie de l’érable, qui représente les industriels, c’est la surprise totale. Le directeur général Daniel Dufour souligne que tous les transformateurs mènent leurs propres tests de qualité en usine. Il note qu’il y a 7 500 acériculteurs au Québec qui produisent des millions de livres de sirop.
« On cherche par tous les moyens à assurer la qualité du sirop d’érable et la grande majorité des producteurs travaillent très bien », affirme-t-il.