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La limite de cinq ans préconisée par le rapport de consultation de la CMM est jugée insuffisante pour l’Union des producteurs agricoles.
Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) du Grand Montréal doit aller plus loin et empêcher tout dézonage agricole pour toute sa durée (2011-2031), vu la disponibilité, en zone blanche, de 16 000 hectares pour satisfaire les besoins résidentiels, commerciaux et industriels.
C’est la requête présentée à nouveau par l’Union des producteurs agricoles (UPA), le 17 novembre, à la suite de la divulgation du rapport de consultation publique de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sur le PMAD. Pour l’heure, ce rapport limite à cinq ans la période de gel de la zone agricole pour les 82 municipalités de la CMM.
L’UPA fait de plus valoir que ce rapport n’insiste pas assez sur le fait que le territoire agricole constitue la base du garde-manger des Québécois et l’assise de la souveraineté alimentaire. La zone agricole ne couvre que 2 % du territoire au Québec et ne doit plus être considérée comme « en attente d’urbanisation », dit-elle.
L’UPA fait partie d’une coalition de 24 organisations de la société civile qui réclament un PMAD renforcé, notamment aux chapitres de la protection du territoire agricole, du développement du transport collectif, d’une plus forte concentration des ménages à proximité des services de transport en commun ainsi que de la création d’une ceinture verte. Il s’agit là de conditions indispensables pour que la région de Montréal prenne le virage du développement durable.
La CMM a jusqu’au 31 décembre 2011 pour produire la version finale du PMAD ainsi qu’une résolution d’adoption.