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Depuis le 1er janvier, le gouvernement canadien a modifié les règles concernant le logement des travailleurs étrangers agricoles temporaires.
Selon les nouvelles mesures, les rapports d’inspection des logements soumis à Emploi et Développement social Canada devront avoir été faits dans les huit derniers mois et indiquer le nombre maximal de personnes pouvant habiter le logement. Les employeurs devront aussi fournir la preuve que tous les problèmes énumérés dans le rapport d’inspection du logement ont été entièrement réglés avant de pouvoir embaucher des travailleurs étrangers.
Au Québec, l’Union des producteurs agricoles (UPA) réclame une certaine souplesse dans la transition vers ces nouvelles mesures.
En parallèle, l’UPA et la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) poursuivent leurs représentations auprès du fédéral afin qu’il respecte la décision de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, qui autorise les employeurs à retenir des frais de logement de 48 $/semaine à la paye des travailleurs guatémaltèques. Depuis quatre ans, Ottawa limite ces frais à 30 $/semaine. Le montant autorisé par la Commission permettrait aux employeurs d’améliorer le parc de logements, font valoir les deux organisations. D’ailleurs, Ottawa a lancé une étude nationale sur le logement afin d’établir une norme cohérente partout au Canada pour le Programme des travailleurs étrangers temporaires. Les fermes du Québec embauchent quelque 10 000 ouvriers étrangers temporaires.