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Je vous écris de l’aéroport de Casablanca au Maroc. Je suis en attente de mon vol de retour pour Montréal où m’attendent mes hommes.
Comme j’ai hâte de les revoir. Moi, la maman poule, ce n’était pas évident de les quitter pour 10 jours. D’un autre côté, je savais que ce séjour au Maroc serait des plus bénéfiques.
En fait, j’y suis allée pour en connaître un peu plus sur la culture du safran et sur le quotidien des fermiers là-bas. J’ai assisté à des conférences sur le sujet et j’ai passé une journée « terrain » dans la magnifique chaîne de montagnes de l’Atlas. J’ai aussi dégusté tout plein de mets au safran. Menoum!!!
La culture du safran au Québec offre son lot de défis. Nous, les safranières et les safraniers du Québec, nous nous entraidons afin de rendre cette culture viable dans nos conditions météo (nous avons un groupe Facebook où nous discutons de tout). La partie n’est pas gagnée. Encore plusieurs années de travail sont nécessaires afin de répondre à nos questionnements. Je reviens donc au Québec avec de précieuses informations que je partagerai avec plaisir avec les autres safraniers ainsi que les conseillers qui nous accompagnent. Je trouve extraordinaire que nous puissions discuter entre nous de nos problématiques et solutions sans sentir une réelle compétition.
Merci à mon homme de m’avoir permis de faire ce voyage. C’est l’heure de l’embarquement. On se revoit de l’autre côté de l’océan.
Isabelle Forgues, Agrimom
NDLR – Afin de préserver l’authenticité du style des blogueuses et à la demande de celles-ci, les textes diffusés sur le blogue Agrimom.ca sont publiés ici dans leur version originale.